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  • Une main tendue - Caroline
  •  :: La Ville :: Aguilera :: Clinique Aguilera
    Lun 12 Avr - 22:03
    Une main tendue

    Je m'étais pressé ce matin encore une fois pour emmener Leni au centre, mais surtout pour être à l'heure. Je n'étais pas trop ponctuel il fallait l'avouer, mais ce n'était pas vraiment de ma faute, enfin c'est ce que je disais pour palier ce petit défaut, alors que c'était Leni qui me tirait du lit le plus souvent. Heureusement les éducateurs du centre était compréhensif, et on ne m'avait jamais rien dit sur mes retards. Quant au boulot, le fait est que j'ai un fils porteur d'un handicap, faisait que j'avais ce passe droit d'être un peu en retard.

    Ce matin je n'avais que dix minutes de retard au total, Leni était entre de bonne mains et je pouvais commencer ma journée sereinement. J'avais la chance de faire peu de longue garde, et encore moins depuis que j'étais devenu le chef du service de pédiatrie. Je n'aurais pas cru y arrivé à vrai dire, la compétition avait été rude pour cette place, mais je l'avais gagné et haut la main... Enfin selon moi.

    J'arrivais enfin dans les vestiaires des chefs de service et allait jusqu'à mon casier. Une fois dans ma tenue, ma blouse de mise avec mes accessoires et mon badge. Après un rapide tour du service saluant tout le monde et récupérant les dossiers, on m’avertis que le D. Riviere n'était pas là, encore. Cela n'était pas la première fois et il n'y avait jamais d'explication, mais pour moi cela serait la dernière. En tant que chef je devais montrer l'exemple, mais moi j'avais un motif... Caroline, enfin le D. Riviere n'en avait pas à fournir à l'hôpital ou à moi même.

    Je me dirigeais vers le bureau de mon service et pris le téléphone après avoir trouvé son numéro de téléphone. Je tombais immédiatement sur la messagerie, je laissais donc un message, lui expliquant que j'attendais des nouvelles et que si jamais elle venait à l'hôpital je l'attendais de pied ferme dans mon bureau.

    Je m'installais donc derrière celui-ci décidant d'attendre en traitant des dossiers administratifs important. Mes chirurgies étaient programmées bien plus tard, et j'avais de l'administratif en retard déjà... En même temps le boulot n'attendait jamais, s'accumulant, alors que moi j'avais une vie en dehors.
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    Guillaume Aubry
    Guillaume Aubry
    Guillaume Aubry
    Mon nombre de bouteilles jetées à l'océan est : 69

    Je suis installé(e) depuis le : 27/03/2021 mon coeur est : Chef du service de pédiatrie
    Guillaume Aubry
    Lun 12 Avr - 23:11
    Caroline & Guillaume
    Encore une soirée que tu aurais préféré oublier. Gabriel, ton compagnon était rentré dans votre appartement d'une humeur massacrante, et c'était sur toi qu'il déversait ses problèmes. Des réflexions, des cris, jusqu'à ce qu'il te pousse violemment et que ta tête cogne contre l'armoire. Pas de blessure ouverte, juste une jolie ecchymose qui se formait sur ta tempe. Et comme toujours il finissait par se calmer, et toi tu allais te coucher de plus en plus tétanisée. Il était sur un grosse affaire au travail et le stress le mettait dans tous ces états une fois qu'il rentrait à la maison. Il avait quitté l'appartement tôt ce matin. Tu pouvais enfin respirer sereinement. Tu constatais dans le miroir de la salle de bain que ta tempe était bien bleue. Tu tentais de camoufler la coloration, mais sans grand succès. Tu persévères mais au final le résultat ne te plaisait pas. Ce n'était pas une grosse blessure, pas de quoi ne pas aller au travail. Tu avais déjà loupé un jour au debut du mois tu ne pouvais pas te permettre de récidiver... Par contre tu serais en retard alors que toi tu as toujours été très ponctuelle. Mais avec la situation pesante de la maison tu n'arrivais même plus à te reconnaître. Tu étais de plus en plus absente, même en retard alors que tu n'as jamais été comme ça auparavant. Tu avalaiq rapidement une tasse de café, puis tu terminais de te préparer. Tu arrivais en retard à l'hôpital, tu n'avais même pas pensé à retirer le mode avion de ton téléphone. Tu t'étais changée avant de venir dans ton service. Tu commençais à demander des nouvelles d'un patient à une infirmière avant qu'un interne ne vienne t'interrompre.

    « Docteur Riviere, je pensais que vous seriez absente. Le chef appelé dans le service pour savoir si vous étiez là. Il m'a chargé de vous dire qu'il souhaitait vous voir dans son bureau avant que vous ne commenciez vos visites... »

    Tu avais déjà loupé une partie de ta matinée, tu ne voulais pas perdre d'avantage de temps. La priorité c'était de voir tes patients, le reste pouvait bien attendre. Tu voyais le regard de l'interne se perdre sur ton front. Tu n'avais pas à te justifier de comment tu t'étais fait mal.

    « Le chef? »

    Tu avais du mal à comprendre qui voulait te voir. C'est bien pour ça que tu regardais l'interne avec un air d'incompréhension.

    « Oui madame, le docteur Aubry souhaitait vous voir... »

    Ahhh. Il parlait de Guillaume, bien que sa nomination de chef de service ne datait pas d'hier tu avais encore du mal à lui attribuer le mot chef. Tu le connaissais depuis bien trop d'années maintenant et tu ne tolérais pas que maintenant hiérarchiquement il était au dessus de toi. Tu étais très jalouse que le poste lui soit revenu à lui et paq à toi.

    « Hé bien il attendra...»

    Chef ou pas Guillaume restait le même à tes yeux. Un collègue qui t'enervait au plus haut point. Ça avait toujours été très compétitif entre lui et toi. Tu pouvais te venter d'avoir terminée major de votre promo mais maintenant il pouvait se venter d'être le chef.

    « Je suis désolée docteur Riviere, mais le docteur aub... »

    « Je suis occupée. »

    Tu l'interrompais puis tu soupirais. Tu n'allais pas tout planter juste pour les beaux yeux de ton superieur. Ça allait certainement agacer Guillaume, c'était parfait.

    « D'ailleurs vient au bloc avec moi, j'ai une nephrectomie qui m'attend. »

    Comment se mettre un interne dans sa poche rapidement ? Lui proposer une intervention. Ce qui lui permettrait de venir avec toi et non trainer dans le bureau du chef.

    Tu te changeais après ton intervention terminée. Puis tu portais ton regard sur l'horloge. Guillaume avait peut-être eu vent que tu étais finalement là, alors il ne fallait peut-être pas jouer trop longtemps avec sa patience. Tu frappais à la porte du bureau qui aurait dû être le tient. Tu n'attendais pas son accord avant de rentrer. Insolente ? Avec lui oui.

    « Tu voulais me voir ? »

    Tu te rapprochais du bureau. Posant tes deux mains sur la chaise vise face à son bureau.

    « Par contre il faut que ce soit rapide car j'ai un bloc qui m'attend. »
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    Caroline Riviere
    Caroline Riviere
    Caroline Riviere
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    Je suis installé(e) depuis le : 30/03/2021 mon coeur est : Chirurgienne pédiatrique.
    Caroline Riviere
    Ven 23 Avr - 10:35
    Une main tendue

    Malgré le traitement de mes dossiers je n'avais pas arrêté de cogiter concernant le cas de Caroline, ses retards m'interrogeais et je me disais au final que j'avais bien fait de remporter la place de chef de la pédiatrie. Comment un chef pouvait se permettre d'être en retard ? Mais je finis par rire de moi même, car je l'étais aussi, seulement j'avais une bonne raison... Caroline, elle, n'en fournissait aucune de valable.

    A trois reprises j'appelais l'accueil du service pour savoir si le docteur Riviere était arrivé, mais chacun de mes appels se résultait par le fait est qu'elle n'était pas là. Plus les minutes avançaient et je m'agacais de ce comportement qui n'était pas digne d'un chirurgien. Après de longue minutes, je rappelais encore l'accueil et cette fois on m'indiquait que la chirurgienne était arrivée, on avait transmis mon message, et on me rapportais ce qu'elle avait dit.

    Cela ne me fit bien entendu aucunement plaisir, l'heure se transformait en plusieurs heures et je n'avais pas quitté mon bureau rappelant encore l'accueil de temps à autres pour d'autres choses que concernant le cas du docteur Riviere.

    Le téléphone à mon oreille je parlais avec un practicien quand on frappait à la porte de mon bureau, je n'eu le temps de rien dire que la porte s'ouvrit. Je m'arrêtais de parler laissant mon interlocuteur dans l'attente, alors que mon visage étirait des traits surpris face à Caroline qui venait d'entrer dans mon bureau.

    Je finis par froncer les sourcils agacé, même pas elle me disait bonjour, et entrait en plus sans mon accord ? Alors qu'elle se rapprochait, j'entendais mon interlocuteur me demander si j'étais toujours là.

    « Oui désolé Pierre, écoute je te rappel plus tard, j'ai une affaire urgente à régler désolé. »

    A mes mots je raccrochais sans laisser le temps à ce Pierre de me dire quelque chose. L'insolence de Caroline se traduisait par ses gestes que ses paroles. Je posais mes mains à plat.

    « Assis toi s'il te plaît, cela prendra le temps qu'il faudra. J'appellerais pour qu'on te remplace. »

    Je la regardais droit dans les yeux, Caroline ne me faisait aucunement peur, on se vouait une compétition depuis la fac et maintenant que j'avais un ascendant sur elle, je pouvais m'en servir, mais à bon escient bien évidemment.

    « Tu m'expliques pourquoi tu es en retard ? Et pourquoi tu n'es pas venue aussitôt me voir, alors que je l'ai demandé et je t'ai appelé sur ton portable ? Il va te falloir une excuse valable, car je ne peux tolérer cela dans mon service. »
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    Guillaume Aubry
    Guillaume Aubry
    Guillaume Aubry
    Mon nombre de bouteilles jetées à l'océan est : 69

    Je suis installé(e) depuis le : 27/03/2021 mon coeur est : Chef du service de pédiatrie
    Guillaume Aubry
    Sam 24 Avr - 2:14
    Caroline & Guillaume
    Il t'invitait à t'asseoir, mais tu ne le faisais pas. Tu n'avais aucune envie de t'éterniser ici. Plus vite tu partirais, mieux tu te porterais. Tu voulais juste savoir ce que le chef te voulait puis tu comptais repartir au bloc. Il t'expliquais que si ça durait trop longtemps il pouvait te remplacer, mais ça ne t'arrangeais pas du tout, tu ne voulais que personne ne touche à tes patients.

    « Me remplacer? J'espère que tu plaisantes, tu ne vas pas confier mes petits patients à des incompétents. »

    Le mot était fort mais tu étais vraiment persuadée d'être la meilleure. Tu avais fini major de ta promo, plusieurs grands hôpitaux parisien voulaient t'accueillir dans leur service mais toi th avais préféré exercer à l'endroit où tu étais née : Biarritz. Dans ce service même si ça te faisait mal de l'avouer les meilleurs chirurgiens c'était toi et Guillaume - mais toi encore plus.

    Voilà que tu devais te justifier de ton retard, tu avais presque la sensation de te retrouver à l'époque du lycée. Tu ne comptais pas te justifier, un retard ça arrive non ?

    « Si j'arrive en retard c'est que je prend exemple sur le chef. »

    Provocation ? Tout à fait. Mais d'un côté tu ne venais de dire que la vérité. Guillaume arrivait souvent en retard, ce n'était pas un secret.
    Tu n'avais pas envie de t'expliquer d'avantage, pas ici, pas maintenant et encore moins avec Guillaume. Tu le connaissais depuis une quinzaine d'années maintenant mais il n'était en aucun cas ton ami. Un vulgaire collègue, c'etait une des dernières personnes avec qui tu voudrais te confier. Ce n'est pas ton genre d'être dans la provocation, avec l'ancien chef il n'y avait jamais eu de soucis, il t'adorait même, mais avec Guillaume c'était différent, ça avait toujours été électrique, conflictuels depuis que vous vous connaissiez.

    « Si c'est juste pour parler de ça je peux disposer ? J'ai un vrai métier qui m'attend moi, je ne passe pas mes journées derrière un bureau. »

    La mauvaise fois dans toute sa splendeur. Bien sûr que Guillaume n'était pas scotché derrière un bureau toute la journée, mais il est vrai que depuis qu'il était chef il était beaucoup dans son nouveau bureau à gérer l'administratif et passait beaucoup moins de temps au bloc. Toi tu adorais passer tes journées au bloc, mais tu enviais tellement la promotion de Guillaume. T'as toujours rêvé d'évolution et de challenge, c'est pour ça que tu voulais être chef. Tu savais au fond de toi que tu étais la plus compétente pour ce poste et ça te faisait mal d'avoir vu ce poste te passer sous le nez. Tu étais bien consciente que c'était les soucis de chez toi avec ton copain qui t'avaient fait perdre le poste. Tu avais été trop absente, tu t'étais blessée à l'épaule et tu ne pouvais plus opérer pendant plusieurs semaines, tout ça à cause de ton copain que tu ne parvenais toujours pas à te séparer de lui...

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    Caroline Riviere
    Caroline Riviere
    Caroline Riviere
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    Je suis installé(e) depuis le : 30/03/2021 mon coeur est : Chirurgienne pédiatrique.
    Caroline Riviere
    Dim 2 Mai - 8:29
    Une main tendue

    Je n'étais pas nerveux loin de là, Caroline ne m'avait jamais impressionné, ni avant et ni autrefois. Malgré tout que j'avais gagné la place de chef, j'essayais d'être juste, même si dans le fond j'étais bien évidemment heureux que ce soit moi et non elle. Je m'étais battu pour l'avoir, un rêve s'accomplissait parmi tous les sacrifices que j'avais fait. Je la toisais du regard, alors qu'elle me répliquait qu'il ne fallait pas que je rêve quant à confié ses patients à des gens incompétents.

    « Le temps qu'on parle, s'il le faut. Je pense qu'ils sont aussi compétent que toi, sinon ils n'exerceraient pas dans cet hôpital. »

    Puis la phrase de trop, elle me testait et me provoquait je le savais. Je serrais légerement les poings alors que je continuais à la regarder. Prendre mon propre retard pour excuse c'était vraiment lâche et je n'aimais vraiment pas ce qu'elle insinuait. Elle avait de la chance, car en dehors du travail j'aurais été impulsif, mais j'étais le chef et je me devais d'avoir un self contrôle à toutes épreuves.

    « Je ne te permet pas Caroline ! Mes retards sont justifiés, et tout le monde est au courant. Toi tu n'as rien ! Je n'ai pas de certificat, de lettre, d'excuses ! Rien ! Tu ne peux pas ne rien me fournir tu comprends ? Tu pourrais être sanctionnée, et cela pourrait aller en commission. C'est ce que tu veux ?! »

    J'haussais le ton, mon regard se faisait plus dur. Je ne voulais pas savoir la raison même de son absence, mais juste qu'elle fournisse un document officiel qui permettrait de la ''sauver''. Je devais rendre des comptes, elle pensait qu'être chef était facile ? Non loin de là. Deuxième pique, là s'en était trop, je me levais de ma chaise et abattit mon poing sur le bois du bureau quand elle terminait sa phrase.

    « Ca suffit ! Je te donne un avertissement, tu te prends pour qui ? Je ne sais pas ce qui t'arrives bordel, mais arrête de te comporter comme une adolescente rebelle !! Tu es adulte et un médecin ! Tu parlais d'incompétent, mais je ne me vois pas te confier nos patients si tu agis de la sorte ! »


    Je pouvais accepter beaucoup de choses, mais pas cela. Je me croyais vraiment en face d'une ados qui cherchait à provoquer un adulte, mais sur le coup ma colère m'aveuglait sur le sens réelle de cet affront de sa part. J'essayais de me calmer et tendis la main vers la chaise. Puis je tirais sur ma veste de médecin pour bien la remettre, avant de reprendre place sur l'assise de mon fauteuil.

    « Je le répète assis toi. On va remplir deux, trois papiers et tu vas prendre ta journée. »
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    Guillaume Aubry
    Guillaume Aubry
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    Guillaume Aubry
    Dim 2 Mai - 17:21
    Caroline & Guillaume
    Tu rigolais doucement. Bien sûr que les autres n'étaient pas des incompétents, mais ils restaient beaucoup moins doués que toi, tu avais des doigts de fée on te l'avait toujours dit. Même Guillaume était plus doués qu'eux c'est pour dire... Car même si tu ne le dirais jamais, Guillaume était un très bon chirurgien.

    Tu prenais un malin plaisir à le provoquer, encore bien trop envieuse du poste qu'on lui avait confié.  Tu aurais préféré que ce poste revienne à n'importe qui plutôt qu'à lui. Mais ce qu'il disait était très juste, et c'est d'ailleurs ses absences n'avaient pas joué en ta faveur pour le poste de chef. Tu t'en voulais énormément mais malheureusement le choix de la hiérarchie avait été rendu et c'était Guillaume qui se retrouvait être le grand gagnant dans cette histoire.

    « Mes patients et leur famille n'ont rien à redire sur mon travail, et tu le sais très bien. »

    Oh oui qu'il le savait. Tu excellais dans ton travail, et ça depuis toujours, c'était bien pour ça que tu avais sauté une classe, été toujours première de la classe et même avoir fini major de ta promo de médecine. L'ombre au tableau en ce moment était tes absences, ou même tes retards, toi qui a toujours été très ponctuelle, même à venir travailler avec un syndrome grippal. Ce changement de conduite était plutôt récent, depuis que ton copain était revenue de sa mission à l'étranger et qu'il vivait avec toi quotidiennement. Tu ne pouvais pas venir travailler lorsqu'il te ruait de coups sur des endroits visibles, et tu ne pouvais pas non plus parler de l'enfer que tu vivais chez toi. Bien sur que tu ne voulais pas que tout ça t'attire des problèmes mais qu'est ce que tu pouvais bien faire ?

    Tu voyais Guillaume taper du poing sur la table, sur le coup ça t'avais surprise, te rappelant un instant ton petit copain lorsqu'il commençait à s'énerver. Tu te ressaisies rapidement, Guillaume ne te faisait pas peur, tu avais encore l'impression qu'il était un simple collègue chirurgien alors que maintenant il avair plus de pouvoir que toi, bah oui il etait chef maintenant. Et que jouer l'insolente n'allait pas t'aider.

    « Il faut savoir garder son sang froid lorsqu'on est chef. »

    C'était vraiment plus fort que toi, face à lui il fallait toujours que tu ouvres ta bouche. Vos collègues de promo n'en pouvaient plus de vous deux car ça pouvait durer des heures vos debats et echanges. Il te redemandait de t'asseoir, tu laissais passer plusieurs secondes avant de soupirer et t'assoir face à lui, il ne fallait peut-être pas jouer trop longtemps avec le feu. Tu te redressais du fauteuil à l'écoute de ses derniers mots.

    « Prendre ma journée ? Pourquoi ? »
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    Caroline Riviere
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    Caroline Riviere
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